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Mon intérêt pour le traitement des enfants en ostéopathie s'est éveillé au contact d'une ostéopathe américaine, Viola Frymann, élève directe de Sutherland qui a développé le concept crânien en ostéopathie. J'ai eu la chance de la rencontrer très tôt dans mon parcours d'ostéopathe : dès la fin de ma première année de formation, j'ai pu assister à une présentation de l'ostéopathie crânienne, puis à plusieurs stages centrés sur l'enfant. À son contact, plusieurs choses m'ont touché.

  • Une qualité d'être particulière que je ne savais pas nommer, mais que je remarquais et à laquelle j'étais sensible : dans son relationnel avec l'enfant, elle s'adressait manifestement à une personne.
  • Une qualité pédagogique évidente : lorsqu'elle parlait d'ostéopathie, cela paraissait non seulement simple, mais évident, comme allant de soi.
  • L'insistance qu'elle mettait à nous faire comprendre l'importance de l'ostéopathie pour les bébés et les jeunes enfants.
  • Sa capacité à entrer en relation avec les enfants et à les traiter, ainsi que l'efficacité de ses traitements.

Des problèmes bien réelsFleche-Haut


Au cours de ma vie professionnelle d'ostéopathe, j'ai eu l'occasion de traiter beaucoup d'enfants et de vérifier que l'ostéopathie apporte des réponses pertinentes et une aide non négligeable aux bébés, aux enfants et à leurs familles. Bien que banaux (ne mettant pas le pronostic vital en jeu) ces problèmes sont souvent gênants

  • pour l'enfant, évidemment,
  • pour les parents, inquiets et souvent mal soutenus par le système médical n'ayant pas de réponse satisfaisante à proposer,
  • pour la famille, dont l'équilibre peut être compromis par cet enfant qui pose problème et qu'on ne sait pas aider.

Une approche essentielle pour l'enfantFleche-Haut


L'enfant, c'est un adulte en devenir. Voilà semble-t-il une évidence... Ses potentialités sont là, présentes, ne demandant qu'à s'éveiller, grâce à la stimulation de son environnement et à la maturation de ses fonctions. Mais lorsque des contraintes, notamment crâniennes sont présentes, ces potentialités ont parfois du mal à s'actualiser. Certes,

  • le système corporel montre d'étonnantes facultés d'adaptation et de compensation ;
  • grâce à elles, il atteindra le plus souvent, même si c'est avec quelque retard, la compétence requise.

Mais adaptation et compensation ne valent jamais le mécanisme direct :

  • il faut plus de temps,
  • cela mobilise plus d'énergie
  • le résultat n'est souvent pas aussi excellent qu'il pourrait l'être...

Lorsqu'on a la chance d'intervenir suffisamment tôt, on permet au système corporel de reprendre sa voie originelle et d'acquérir la ou les compétences plus facilement et plus complètement.

Une approche encore peu connue du publicFleche-Haut


Je demande souvent aux parents pourquoi ils m'amènent leur enfant. La plupart viennent amenés par le « bouche à oreille » :

  • ils ont entendu dire qu'un ostéopathe a traité avec succès un enfant présentant un difficulté similaire à celle de leur petit,
  • ils ont lu dans une revue que l'ostéopathie peut traiter le problème de leur enfant,
  • ils ont déjà « tout essayé en vain » pour traiter leur enfant.

Mais presque tous ignorent ce qu'est l'ostéopathie, comment elle agit et ce qu'elle peut apporter à leur enfant.
Cela m'a éveillé sur la nécessité de proposer une information et attisé le désir de le faire.

Le corps médical peu intéresséFleche-Haut


Au cours de ma pratique, j'ai pu constater le peu d'intérêt, l'indifférence, parfois l'hostilité marquée des membres de la profession médicale par rapport à l'ostéopathie en général, et à son application à l'enfant en particulier.

À cela plusieurs raisons sans doute :

  • les médecins ne connaissent pas l'ostéopathie,
  • ils ne reçoivent pas d'information sur le sujet,
  • le peu qu'ils en reçoivent est souvent incorrect, voire carrément diffamatoire,
  • les ostéopathes ne savent pas toujours expliquer simplement et correctement ce qu'ils font,
  • certaines pratiques ou certains comportements d'ostéopathes sont choquants,
  • les familles comprennent souvent de travers ce que leur dit l'ostéopathe et le rapportent terriblement déformé à leur médecin...

De plus,

  • les problèmes présentés par l'enfant sont considérés comme banaux (ils ne mettent pas en général le pronostic vital en jeu),
  • les praticiens n'ont pas d'explication satisfaisante à proposer et donc pas de réponse vraiment adaptée,
  • tout cela les amène à s'en désintéresser, à minimiser ou même éluder les difficultés qui leurs sont soumises.

Les décrets de mars 2007Fleche-Haut


Dans la partie consacrée à l'histoire de l'ostéopathie en France, j'indique que la profession n'est réglementée que depuis la parution des décrets d'application de la loi de 2002, parus en mars 2007.
À propos de l'abord ostéopathique des bébés, ces décrets posent de sérieuses limites :
Ils n'autorisent la pratique de manipulations du crâne, de la face et du rachis chez le nourrisson de moins de six mois qu'après établissement d'un diagnostic médical attestant « l'absence de contre-indication médicale à l'ostéopathie. »

Cette limitation pose au moins deux problèmes majeurs :

  • le premier vient du fait que la plupart des médecins, ne connaissant pas l'ostéopathie crânienne ou n'en ayant qu'une image incomplète ou erronée, n'imaginent pas sa portée. Ils n'ont donc aucune raison d'accepter de délivrer un certificat de non contre-indication concernant des soins qu'ils ne connaissent pas...
  • De plus, un certificat de non contre-indication engage la responsabilité du médecin face à la justice, en cas d'éventuel accident. Or, aujourd'hui en France (en retard par rapport aux USA, mais sur la même voie) les patients n'hésitent plus à attaquer des médecins, afin d'obtenir des dommages et intérêts (le même problème se pose pour les certificats d'aptitude sportives).
  • Alors, quel médecin acceptera de donner un certificat de non contre-indication pour l'ostéopathie alors qu'aucune étude sérieuse n'a validé cette pratique ?
  • le second est corollaire du premier : selon les décrets, il faudrait attendre l'âge de six mois pour traiter les bébés librement. Or, nous savons que pour nombre de problèmes crâniens de l'enfant, c'est dans les premières semaines que le traitement a le plus de chance d'être efficace. Passé l'âge de six mois, certains troubles, certaines déformations ne pourront jamais être vraiment réduits...

Alors, que faire ?

La loi est la loi, il convient de la respecter

  • Mais il convient aussi de faire ce qui est en notre pouvoir pour la modifier.
  • Les associations socio-professionnelles s'y emploient, bien entendu.
  • Informer semble également important pour modifier les idées reçues (ou non reçues) sur la question. Voilà mon objectif.

Internet, le média qu'il convient d'utiliser aujourd'huiFleche-Haut


  • il permet un accès libre et gratuit à l'information,
  • il est utilisable aujourd'hui facilement par le plus grand nombre,
  • on y trouve certes toutes sortes d'informations, alors pourquoi ne pas y placer aussi celles que l'on estime bonnes ?

L'envie de faire partager mes certitudes


Enfin, une motivation pour moi importante, c'est celle de faire partager les certitudes acquises au fur et à mesure de plus de trente années de pratiques.
En cela aussi, Internet outil de partage par excellence est un média de choix.

Alors, bon surf, comme on dit par ici...